La construction de la nouvelle usine du fabricant de maroquinerie de luxe a commencé rue du Sanital. Le chantier s’annonce gigantesque.
Du retard a encore été pris par rapport aux prévisions. Mais, cette fois, ça y est. La construction de la nouvelle usine du fabriquant de maroquinerie de luxe Arco (Ateliers réunis du Centre-Ouest) a commencé rue du Sanital, sur une partie de l’ancien site d’Isoroy (l’autre est occupée depuis plusieurs années par le fabricant de micropieux Sotomet). Un bâtiment très attendu par les salariés, qui travaillent actuellement à quelques dizaines de mètres de là dans des locaux vieux de plus de soixante ans, rue Auguste-Sutter.
“ L’objectif serait de déménager à l’été 2019 ”
Les travaux ont débuté il y a un mois. « Le terrassement est terminé, indique Pierre Réau, directeur de site. La prochaine étape, c’est les fondations courant août. Derrière, on attaquera toute la partie charpente métallique courant septembre et, là, on va commencer à voir le bâtiment sortir de terre. »
Pour l’instant, il n’y a pas beaucoup d’ouvriers sur le chantier. Mais ça ne va pas durer… « Au plus fort des travaux, on attend 100 à 120 ouvriers », souligne Pierre Réau.
Il faut dire que le bâtiment, qui sera d’un seul tenant, va être énorme. « L’usine aura une surface de 12.500 m2 », précise le directeur de site. Soit plus du double de la surface des locaux actuels.
Pourquoi construire un bâtiment d’une telle importance ? « Dans le secteur de la maroquinerie, l’activité est très dynamique. Les clients nous sollicitent beaucoup pour prendre plus de charge. Le bâtiment actuel est beaucoup trop petit et vétuste. On a impérativement besoin d’un nouvel outil de travail dimensionné à la demande du client », explique Pierre Réau.
Pour l’instant, l’entreprise s’en sort en louant différents bâtiments dans son environnement immédiat. Elle augmente aussi ses effectifs. « Il y a trois ans, on était 350. Aujourd’hui, on est aux alentours de
500 (NDLR : 400 salariés et 100 intérimaires) et ça va forcément se poursuivre. La surface qu’on va avoir va faire qu’on va aller au-delà. L’année dernière, on a fait 70 embauches en CDI. Cette année, au premier semestre, on en a fait trente et on prévoit d’en faire au moins autant au deuxième semestre. On sera à 440 salariés », confie le directeur de site.
Quand le bâtiment, dont le coût s’élèvera à environ 10 M €, sera terminé ? « Il sera hors d’eau en décembre avec une réception définitive fin juin 2019. L’objectif serait de déménager à l’été 2019 », signale Pierre Réau. Les salariés n’ont plus qu’un an à tenir.
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